jeudi 28 juin 2012

Favorite Photographer : Jérémie Buchholtz Work : Serie Tempus Fugit LA HAVANE




“ Tempus fugit " s’organise en séries. Chacune nous montre des espaces avant des êtres. À quelques mètres, une mosaïque de petits écrans colorés semble décomposer la lumière en longs panoramiques. Le cadre reste fixe, placé à distance, dans une perspective frontale ou plongeante. En se rapprochant, la magie de miniatures s’offre à la vue. De loin, de près, nous y sommes. Toujours balancés dans nos existences entre ces deux échelles, toujours pressés par ce qui nous dépasse. Ces miniatures, que dévoilent-elles ? Des marchés dans des quartiers populaires ; un olivier dans le jardin familial ; une tente de nomade dans le désert, lieu de toutes les attentes, des illusions et des rêves. Il y a aussi le flux des marées, le mouvement des nuages au dessus des montagnes, un peu d’air, de brume, de vent, le soleil qui souligne les reliefs.



" Des espaces vides qui se peuplent, puis se dépeuplent. Des espaces qui ne seront jamais peuplés. On ne peut tout exprimer avec une image, ni même avec cent ; c’est à peu près le nombre qui compose chacun de ces paysages démultipliés. S’immerger dans un endroit, révéler son âme comme si l’on exécutait son portrait. Montrer ce que l’on ne verra jamais en passant, ce qui échappe, dans les lignes de fuite, les marges, le hors champ. De la vie nous n’avons que des aperçus.”
Benoît Hermet.



" Il s’agit de prendre à rebours la notion d’instant décisif pour découvrir un portrait dans la durée. Cette proposition photographique sérielle immortalise des espaces, le temps d'un cycle (majoritairement une journée, du noir au noir), pour révéler des mutations, invisibles lors d'un instantané.

Ces images prennent tout leur sens lorsque l’on s’en approche puis lorsque l'on s’en éloigne. A quelques mètres du tirage, nous éprouvons une sensation de regard fractionné, multiple, quasi-illisible, à l’image des pixels ou des images démultipliées que l’on « consomme » vite, en permanence.
A l’inverse, lorsque l’on se rapproche, c’est la contemplation et le « non-évènement » qui s’impose à nous.
Les nuances , les phénomènes naturels, humains, urbains deviennent le sujet même, l’objet photographié étant présenté sous le même angle.

Les Tempus Fugit mêlent la fonction traditionnelle de la photographie (en tant qu’archive, que document) à la contemplation des métamorphoses, des correspondances, et des gammes chromatiques.

L’observation d'un lieu sur la durée révèle une singularité, un rythme intrinsèque, alors qu’un bref passage peut donner le sentiment d’un fonctionnement chaotique, sans raison d'être.

Rien n’est figé, les espaces et les hommes ne seront (plus) jamais les mêmes. "

Jérémie Buchholtz

Tempus 20110119 - La Havane Photography (Extraits, Favorite Photography, Vidéo HD : Tempus 20110119)

















Une Douche fraiche de Bonheur que ces Clichés!







Jérémie Buchholtz Site





vendredi 22 juin 2012

Château du Prince Noir : Jean-Marie Amat : Restaurant Gastronomique



Le Site

Le Château du Prince Noir est situé à Lormont sur la rive droite de la Garonne. Du sommet de la colline, il regarde au Sud la ville de Bordeaux, à l'Ouest le fleuve et le Médoc, au Nord une vue imprenable jusqu'au Blayais, à l'Est le plateau de l'Entre-Deux-Mers. Le Château de Lormont disposait déjà d'une véritable position stratégique au Moyen Age. Il fut occupé successivement par les Ducs d'Aquitaine et les Rois d'Angleterre qui donneront à leur tour la jouissance du château aux Archevêques de Bordeaux (dont un qui s'appelait Amat et qui avait en tutelle l'église ste croix). Le château a abrité des pans de notre histoire tel que la négociation de la fin de la guerre de Cent Ans.Le bâtiment a survécu aux guerres de religions et à la Fronde mais fut saccagé par les Révolutionnaires. C'est seulement depuis 1997 que l’État Français est devenu propriétaire du bâtiment. En mars 2005, après que la DDE ait envisagé la démolition du site, le Maire de Lormont ainsi que le nouveau propriétaire Norbert Fradin ont œuvré pour sauvegarder le château.




Focus to Robert Keramsi : Favorite Work & Sculpture & Photography & Video









mercredi 20 juin 2012

KCRW Presents Esperanza Spalding








Spalding treated the Morning Becomes Eclectic crew to a full-band in-studio performance during a recent visit to Santa Monica. Watch Spalding and company perform "Smile Like That" from Radio Music Society. The entire performance is available on KCRW.com.
Grammy-winning singer and bass player Esperanza Spalding recently led her band, including a large horn section, through a set of jazzy jams in the KCRW studios. Watching her play funky bass lines while singing with incredible range and soul was truly a sight to behold, especially in "Smile Like That.






Esperanza Spalding Tryptique by David Trucotte